Eastern Bloc

Salon : Data 2013 - 2014




23 Avril 2014
19h - 22h
SALON : DATA IV

Adam Basanta & Julian Stein / Kerri Flannigan


Adam Basanta et Julian Stein présenteront Invisible Lines, une pièce dans laquelle les relations sonores entre microphones, hauts-parleurs et environnement acoustiques sont amplifiés pour rendre l’inaudible audible. C’est même, plus exactement, une beauté de l’inactivité qui est rendue : le ‘ton’ de la pièce, le bruit interne du système sont amplifiés et esthétisés. Aussi le feedback, qui est généralement quelque chose d’agaçant, de violent et de négatif pour les musiciens, est ici montré comme quelque chose de délicat, de calme, et même de beau. Bref, une oeuvre musicale qui remet tout en cause. Adam Basanta est un compositeur et artiste médias internationalement reconnu qui travaille l’électroacoustique, l’acoustique et la composition mixte, tout comme les installations audiovisuelles, les interventions in situ ou les performances numériques interactives. Julian Stein est un compositeur et artiste sonore qui explore les applications musicales de tous les jours et particulièrement les expériences en temps réel. Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à Montréal.

adambasanta.com
julianstein.net

Northern Onterrible, de Kerri Flannigan, est un récit doux-amer des histoires du Nord de l’Ontario, un documentaire, une histoire populaire. Sont racontées les histoires de Deep River, le site canadien du premier réacteur nucléaire, mais aussi celui d’une communauté immigrante demeurée longtemps secrète aux forts idéaux…Et celle de Thunder Bay, et sa communauté finlandaise immigrante et radicale à la vie mouvementée. Projections, dessins, diapositives microfiche, lecture-performance simultanés questionneront la place de la recherche documentaire initiale faite à partir d’archives. Kerri Flannigan est une artiste interdisciplinaire de Montréal, originaire de Deep River. Elle explore, au travers du dessin, de l’écriture, de la projection, de l’installation, les méthodes expérimentales de narration, spécialement en ce qui concerne l’histoire des petites villes et des familles. Elle se nourrit, dans ses recherches, de son histoire personnelle. Son travail a été exposé localement et internationalement.






26 février 2014
19h - 22h
SALON : DATA III

Monika Berenyi / Peter Redecopp


La politique de l’administration Roosevelt (1933 – 1945) et les réalisations de l’époque du New Deal ont été célébrées dans le discours officiel américain au travers, notamment, d’un relevé photographique faisant office de portrait panoramique d’une Amérique idéale. « American Document » propose une manipulation créative de ce matériel photographique archivé pour souligner la façon avec laquelle un socialisme d’Etat a été imposé au peuple au détriment de la liberté individuelle. C’est un documentaire sur une plate-forme web, fondée sur une modulation aléatoire algorithmique. Sa structure narrative multilinéaire est une traduction de la lecture des archives faite par l’artiste. Monika Berenyi est une artiste visuelle qui travaille sur de nouvelles formes dynamiques de narration et de transmission. Diplômée de l’Université Polytechnique Ryerson, de l’Université de Toronto, d’ArtEZ Hogeschool voor de Kunsten et d’Accademia D’Arte Firenze, son travail est internationalement reconnu, et elle enseigne l’Histoire de l’Art à l’Université de Toronto et au Royal Ontario Museum.

monikaberenyi.com

« Assemblances » signifie, pour Peter Redecopp, « ressemblance » autant « qu’assemblage ». Avec un algorithme informatique, chaque portrait de la série de photographies se crée à partir de plusieurs images. La juxtaposition de temporalités différentes, et donc de mouvements et d’angles différents, rend le sujet moins défini, alors que, par contraste, le fond de l’image reste souvent statique. Entre consonance et dissonance, « Assemblances » est un questionnement sur la construction de l’identité. Saturation, déformation et incohérence sont explorées, tout en veillant à la conservation d’une structure sous-jacente. Peter Redecopp est un artiste médias et musicien expérimental vivant à Calgary. Il utilise souvent les idées de signal et de bruit, de répétition et d'agrégation dans son travail, à la fois comme source d'inspiration thématique et formelle. Pendant plusieurs années, il a organisé une série d’événements mensuels de musique expérimentale. Dans le passé, il a présenté plusieurs conférences sur la relation entre nouveaux médias et théorie de l'art à plusieurs établissements d'enseignement postsecondaire et d’organisations d'artistes autogérés au Canada.






11 décembre 2013
19h - 22h
SALON : DATA II

Michael Mersereau / Kate Bouchard


« Fear Eats the Soul » est une interprétation électronique du film de Rainer Fassbinder, « Ali: Fear Eats the Soul ». Utilisant les deux formes de transmission les plus fondamentales, la lumière et le son, un programme informatique joue les sous-titres du film, les convertissant en code Morse entre deux lumières clignotantes. L’ensemble de l’œuvre peut durer jusqu’à 10 heures via une transmission sans fil. Le résultat est une incantation numérique d’émissions radiophoniques historiques, ainsi que de nos conversations intimes. Michael Mersereau est un artiste pratiquant la vidéo expérimentale, l’électronique et l’art audio. Il a complété son Masters au Mills College (Oakand, ÉU) et son Baccalauréat au California College of the Arts (San Francisco, ÉU). Mersereau vit présentement à Montréal, QC.

www.michaelmerserea3.wix.com/michaelmersereau

« Les filmeurs de Sainte-Cécile » est une installation vidéo qui joue sur les frontières floues séparant le film documentaire du film d’art. L’artiste a proposé à 17 enfants d’une classe d’accueil du quartier Villeray de Montréal de filmer leur environnement scolaire sur une période de 6 mois. L’image est pour ainsi dire, tout sauf anonyme, étant fortement marquée par leur subjectivité. Ainsi, placé au centre de la classe, le spectateur vit le regard de l’enfant. Kate Bouchard réalise des courts métrages en 16mm et super 8mm qui arriment les genres documentaire et expérimental pour questionner, entre autres, certaines notions de l’objectivité et de la connaissance. Elle vit à Montréal, QC et est présentement étudiante à la maîtrise en média expérimental.

http://vimeo.com/user3307878






23 octobre 2013
19h - 22h
SALON : DATA I

Myriam Bleau / Caroline Blais


« Domestic Memorabilia » est la première installation vidéo de Caroline Blais. Celle-ci accumule les objets autour d’elle et valorise les meubles et articles du quotidien utiles. Elle en collectionne aussi plusieurs pour des raisons sentimentales; pour posséder une trace des époques passées, de différents temps et lieux. Avec ces souvenirs, elle recompose le présent pour créer un univers unique et intemporel. Ce projet est à la fois une invitation à entrer dans l’univers de l’artiste, un moment où elle présente au public sa collection d’objets soigneusement choisis, récoltés à travers le monde et les années, ainsi qu’un moment de méditation sur nos possessions et sur les souvenirs qui y sont reliés. Caroline Blais est une artiste visuelle Montréalaise. Elle a étudié le cinéma, le design graphique et les langues à Montréal et en Laponie. Sa pratique se situe à la frontière de l’art et du design graphique, et prend place dans l’espace public. Son travail a été présenté au Canada et en Europe, sous forme de performance VJ, d’installation vidéo, de livre ou de projet web. Elle tire son inspiration de ses observations du quotidien, des gens qu’elle rencontre et de voyages dans des lieux incongrus. Caroline Blais tient à remercier le CALQ pour leur soutien au projet.

www.chocobetterave.com


« Photomaton », de Myriam Bleau, est une installation sonore pour trois ampoules incandescentes, dont l’intensité variable est orchestrée pour accompagner la musique. Fixées à des bobines rotatives activées mécaniquement, les ampoules peuvent osciller dans un effet de pendule ou changer de position en hauteur. La pièce explore une esthétique de la défaillance et de l’étrangeté, en utilisant des sons “glitch,” des sons de nature électrique, des “hums” et des “buzz”, des sinusoïdes pures. Le nombre limité d’objets lumineux, favorise l’individualité de chaque ampoule et l’aspect narratif de la pièce. Myriam Bleau est une compositrice et artiste multimédia originaire de Montréal. Elle étudie présentement à l’Université de Montréal en composition électroacoustique. En plus de composer de la musique électronique, instrumentale et mixte, elle s’intéresse à la création d’installations multimédias, avec un intérêt particulier pour les limites de la perception sensorielle, la frontière entre l’improvisation et la composition et celle qui existe entre les différents styles musicaux. Sa musique a été diffusée à travers le Canada, aux États-Unis et en Europe et son travail reconnu dans divers concours, dont la compétition Oscar Peterson ainsi que le projet 60x60 du CEC. Elle dirige plusieurs groupes instrumentaux aux styles hétéroclites (rock expérimental, jazz minimal, hip hop), avec lesquels elle a participé à des festivals montréalais comme le Festival International de Jazz et Art Matters.