Le Laboratoire de musique contemporaine de Montréal (LMCM) est un atelier d’interprétation et de création d’une durée de 10 jours. Son objectif est d’explorer, de célébrer et de tisser des liens entre compositeurs, interprètes, artistes sonores et improvisateurs engagés dans la création de musique nouvelle. Le LMCM a été fondé en 2011 par un groupe de sept artistes émergents de la région de Montréal. Ils sont un collectif formé par et pour les artistes émergents sur la scène montréalaise.
Bien que le Labo soit principalement centré sur les répétitions et la production de musique nouvelle, il est également agrémenté d’ateliers, conférences, classes de maître, concerts, repas collectifs et activités sociales. Nos artistes invités seront présents tout au long du processus de répétitions et de création en studio. Leur présence aux différents concerts et expositions leur permettra d’offrir un retour aux participants lors des nombreux moments dédiés à la discussion. L’aboutissement de cette semaine d’activités mène à un concert de clôture pour chaque discipline (improvisations – composition instrumentale – art sonore) mettant en valeur le travail de chacun.
Événement en partenariat avec l'Université Concordia, Matralab, Société québecoise de recherches en musique (SQRM), Codes d’Accès, Fondation SOCAN.
Site web officiel du LMCM: www.labomontreal.com
Ouverture des portes : 19h
Concert : 20h
Prix : 15$ régulier / 10$ étudiants/sénior/artistes / 30$ avec le laisser-passer LMCM
PIERRE-LUC SÉNÉCAL : Shards of Creation
Après maintes expérimentations qui vont de la performance en direct à la vidéo, Pierre-Luc Sénécal s’adonne maintenant au théâtre. Il donne place à une chorégraphie d’images poétiques fortes, voix hors champ, musique immersive pour nous plonger dans l’histoire et l’esprit de William Grim, le caractère fictionnel qui aurait créée cyber.hate.machine. "Shards of creation" est la 4e installation de cyber.hate.machine, un projet fondé sur les contrastes entre le death metal et la musique électronique/acousmatique. Ce premier épisode dans une série d’antépisodes. Cette série explique l’existence du personnage au coeur du projet, et préfigure certains de ses éléments clés: catharsis, dualité et une forme (métaphorphique) d’agressivité.
Jeune compositeur, critique de musique, designer sonore et gérant d’une organisation à but non lucratif, Pierre-Luc Sénécal perce sa réputation comme un défenseur de l’art sous toutes ses formes, particulièrement en musique expérimentale. Son travail a été présenté aux États-Unis, Canada, Monaco et Allemagne. Son projet, cyber.hate.machine, qui incorpore des éléments de death metal et de la musique acousmatique, sera présenté durant le Laboratoire de musique contemporaine de Montréal.
www.plsenecal.com
WARREN ENSTROM : Sunlight Synth
Le Sunlight Synth fait l’expérience du passage du temps comme la lumière du soleil rampant à travers l’espace, et comme les niveaux de lumière fluctuent, le Sunlight Synth modifie ses textures, densité et caractère. Sous une lumière vive, le synthétiseur se “charge”, emmagasinant l’énergie pour un usage ultérieur, lors de périodes sombres. La nuit, et durant des moments particulièrement sombres de la journée, le synthétiseur utilise l’énergie emmagasinée pour continuer à produire du son. Une fois que son énergie commence à diminuer, le synthétiseur change encore de caractère et ainsi refléter son nouvel état. Le Sunlight Synth sonifie la lumière et les ombres passant à travers un espace donné, créant l’empreinte sonore unique de l’espace dans le temps, et illustre donc différents modes d’expérience du passage du temps.
Warren Enström is a composer, performer, and sound artist who finds joy in pushing unlikely materials together into unorthodox relationships: super balls into pianos, thimbles onto cymbals, and paper shredders into modulators. His installations have been shown at the Montréal Contemporary Music Lab 2016, SEAMUS 2016 at Georgia Southern University, N_SEME 2015 at Bowling Green State University, Kenilworth Open Studios 2014, and Kenilworth Arts and Tech Night 2013. He is currently pursuing a Master of Arts at Wesleyan University, working with Paula Matthusen and Ron Kuivila.
RICARDO CASTAGNOLA : The Mirror of Truth
Une légende urbaine de la Rome antique raconte l’histoire d’une pierre de marbre ronde nommée “La Bouche de la vérité” sur laquelle le visage d’une divinité avec la bouche ouverte aurait été sculpté. Il était croyance populaire que cette divinité ait le pouvoir de révéler l'innocence ou culpabilité d’une personne. Une personne soupçonnée de trahison, demandée par le plaignant, devait, pour prouver son innocence, placer sa main dans le trou de la bouche. Si l’accusé pouvait enlever sa main facilement, il était considéré innocent, si elle restait coincée à l’intérieur, il était immédiatement condamné. Qu’arriverait-il si les rôles étaient inversés et que vous aviez à juger les déclarations des autres ? Et si vous seriez demander de prouver votre innocence par le masque lui-même ?
Riccardo Castagnola étudia en Electronic Music and Composition au Conservatorio G.B. Martini (Bologne, IT) et à Hochschule für Künste Bremen (DE), avec une spécialisation en beaux-arts et “médias temporels”. Il parfait sa formation à travers des ateliers avec des compositeurs, performeurs et artistes sonores internationaux comme internationaux comme D. Smalley, B. Parmegiani, S. Sciarrino, A. Mayr, F. Bayle, P. Billone, M. Belli, A. Soto, B. Fort, F. Maheu, L. Sonami.
www.riccardocastagnola.weebly.com
ALEXANDRA SPENCE : The Cities, They Tremble
The Cities, they Tremble est une installation audiovisuelle qui explore le son avec et à l’intérieur de la ville, à travers l’exam de la résonance et vibration d’objets de la vie quotidienne. Lorsque l’on parle de notre environnement sonore, la distinction entre le corps et son environnement devient floue — nos corps résonnent littéralement avec ce qui l’entoure par la vibration du son. The Cities, They Tremble explore l’idée de l’écoute comme pratique active du corps en examinant les manières avec lesquelles les notions individuelles d’emplacement et d’identité sont formées et médiées par le son, tout comme les façons avec lesquels contexte et interaction peuvent trouver un sens nouveau. En mettant des bruits de fond à l’avant-plan à l’intérieur d’une pratique artistique, l’écouteur devient plus conscient des sons qui sont constamment traités par son corps.
Alexandra Spence est une artiste sonore et musicienne de Sydney, Australie, est réside présente à Vancouver, Canada. Elle travaille à travers le champ de la composition, de la musique improvisée et de l’installation sonore. Spence a notamment présenté son travail lors de concerts, festivals, symposiums et galeries lors du Women In Sound Women On Sound forum: Educating Girls in Sound, Lancaster, UK; NOW Now Festival, Sydney, AU, Destroy Vancouver, CA; Toronto International Electroacoustic Symposium, CA; and the FKL Symposium, Besenello, IT. En collaboration avec l’artiste Katrina Stamatopoulos, Spence a présenté son travail à Is This Art? dLux Media Arts, Sydney, AU; DAS2015, Belfast, IE; and Festival Images Contre Nature, Marseille, FR. Spence est une candidate MFA à l’université Simon Fraser en Colombie-Britannique.
www.afivepence.wordpress.com